Le titre de la pièce donne le cadre.
Macha Orlova nous plonge dans une intimité dont le thème devient
universel.
La vie sous oppression.
L'espace de liberté n'existe même plus dans la sphère privée.
Être, selon son origine, sa pensée, est déjà un mal en soi.
L'espace de liberté n'existe même plus dans la sphère privée.
Être, selon son origine, sa pensée, est déjà un mal en soi.
L'URSS en 1970 : la dictature communiste à travers
l’intimité d’une famille.
Le décor est clos, refermé sur lui-même : c'est la
Kommunalka, l'appartement communautaire .
Seul existent la peur et la suspicion.L’oppression est partout .
Alors, quand même la sphère privée n'est plus un refuge, qu’elle est la solution ? Plier, collaborer, subir .. ou fuir ?
Alors, quand même la sphère privée n'est plus un refuge, qu’elle est la solution ? Plier, collaborer, subir .. ou fuir ?
L’intelligence de la mise en scène nous fait dépasser les
frontières de la Russie et de l'époque, le thème devient universel.
Macha Orlava humanise les mouvements migratoires dont
malheureusement nous ne voyons que les conséquences en oubliant les causes.
Ce n'est pas leur pays qu'ils quittent mais la dictature :
La déchirure
Urss1970, Macha Orlova
Conception et mise en scène Macha Orlova
assistante de mise en scène Carole Reppel Baele
Avec Viviane Jauffret, Jérôme Rodrigues, Marie Céolin, Didier Forest, Victor Bas, Macha Orlova, Amélie Chaveau
assistante de mise en scène Carole Reppel Baele
Avec Viviane Jauffret, Jérôme Rodrigues, Marie Céolin, Didier Forest, Victor Bas, Macha Orlova, Amélie Chaveau
Jusqu'au dimanche 29 décembre
Théâtre Dejazet
